Parfois, j’ai mal à mon humanité et je m’interroge : quel est ce monde ?
Quel est ce monde où les victimes de harcèlement doivent déménager, où les personnes violées sont insultées ou assassinées, où des gens qui s’aiment se font tabasser en pleine rue, où des gens en vendent d’autres comme s’il s’agissait de simples objets, où abuser d’enfants est moins sanctionné que voler un bout de pain ?
Quel est ce monde où torturer et tuer des animaux est accepté et parfois même encouragé au nom d’une pseudo science ou juste pour le plaisir, où brûler des forêts, s’accaparer des terrains est affiché comme la meilleure option pour le bien commun ?
Quel est ce monde où l’alimentation est toxique, où ceux qui créent des médicaments font en sorte de rendre les gens encore plus malades et donc dépendants, où l’air que l’on respire est vicié, où l’eau que l’on boit est polluée, où des gens jettent leurs détritus en pleine nature sans jamais être inquiétés ?
Quel est ce monde où des gens en dénoncent d’autres pour un masque non porté mais pas pour des faits de violences conjugales, où des gens meurent de froid et de faim quand d’autres surconsomment du botox et de l’adénochrome ?
Quel est ce monde où des puissances mondiales vendent des armes et envoient ensuite des médecins pour soigner les blessés ?
Quel est ce monde où un footballeur professionnel est plus adulé qu’un soignant ou un agriculteur ?
Quel est ce monde où les gens sont embrigadés, décérébrés et totalement sous emprise, lobotomisés jusqu’à ne plus avoir de discernement sur ce qui est bon pour eux, pour leur santé physique, émotionnelle et spirituelle ?
Je sais que nous sommes ici pour expérimenter des situations différentes et qu’il n’y a rien à juger mais ma part incarnée ne comprend pas ce qui empêche l’humain de choisir de vivre en harmonie avec lui-même et son environnement.
Quand les gens sont interrogés, ils veulent tous la paix mais personne ou presque n’est capable de la faire en lui-même.
Parfois, j’ai mal à mon humanité et je m’interroge : pourquoi est-ce si difficile pour le commun des mortels de se respecter, de respecter l’autre, de soutenir les plus faibles, d’encourager l’amour plutôt que la haine, de jouir pleinement de tout ce que la vie peut nous apporter de meilleur ?
Et parfois je bénis mon humanité, cette chance d’être sur Terre, de profiter du vent et du soleil sur ma peau, de l’odeur de la pluie après un orage, d’un sourire qui m’est adressé dans la rue, du bonheur de me nourrir des fruits et des légumes que la Nature met à ma disposition, d’observer les oiseaux et d’écouter leurs chants magiques.
Je bénis la chance que j’ai de visiter tous ces merveilleux endroits dont la Terre regorge, de rencontrer des gens formidables qui me tirent vers le haut, de découvrir tout ce potentiel physique et énergétique en moi et autour de moi.
Quand je vois les deux faces de la même pièce, je m’interroge : quel est ce monde binaire capable d’offrir le meilleur comme le pire ?
Parfois, j’ai mal à mon humanité et je m’interroge : pourquoi ai-je choisi ce monde pour faire grandir mon âme ?
Et parfois, je sors de cette grande illusion et je vois que tout est à l’équilibre, exactement placé comme il doit être placé et je remercie mon humanité, cette chance d’être ici à cet instant précis avec vous.
Bonjour Gwenola, je vois une terre qui se scinde en deux comme une goutte d’eau qui se sépare en deux, c’est énergétique et donc aussi physique, on est au milieu et ce n’est pas sans douleur. Merci pour cet article. Myriam