Les paradoxes humains

par | 20 Mar 2020 | Partages personnels | 4 commentaires

Bonjour les amis,

Dans cette période de confinement, je voudrais aujourd’hui m’intéresser plus particulièrement aux paradoxes humains.

Nous portons tous en nous des paradoxes qui nous mettent en conflit avec nous-mêmes. Je vais en lister ici quelques-uns :

  • J’aime les animaux mais je les tue et je les mange (et je me retrouve avec la grippe aviaire, la grippe porcine et le COVID-19)
  • Je veux vivre dans un environnement propre mais je jette mes bouteilles en plastique, mes canettes et mes mégots par la vitre de ma voiture
  • Je veux être aimé(e) mais je me permets de critiquer mon/ma conjoint(e), mes enfants, mes collègues…
  • Je me sens seul(e) et voudrais recevoir de l’aide mais quand une personne me tend la main, je ne la prends pas parce que cela cache forcément quelque chose de mauvais pour moi
  • Je veux vivre au calme mais je ne veux pas quitter les commodités de la ville
  • Je veux être riche mais je condamne mon voisin qui part en voyage tous les quatre matins au lieu d’aller travailler
  • J’en veux à ceux qui se ruent sur les pâtes et le papier wc sans penser aux autres mais j’en fais autant au bout de deux jours (se reconnaîtra qui veut 😉 )

Nous connaissons tous cela, ces parts de nous déchirées entre ce que nous voudrions, ce que nous ne nous autorisons pas à vivre et ce que nous projetons au final dans notre réalité et qui nous rend malheureux.

C’est ce conflit que nous vivons aujourd’hui à travers cette illusion d’un danger provenant d’un virus.

Le virus n’est qu’un organisme neutre à qui chacun donne un pouvoir à la hauteur de ses peurs intérieures. Et là où il y a la peur, il n’y a pas d’amour.
Le virus est seulement une information vibratoire au même titre que nous. Il n’est là que pour nous ramener à nous-mêmes, à ces parts que nous devons encore purifier et transmuter en nous.

Il n’y a pas de guerre, contrairement à ce que notre cher président nous a martelé via son allocution. Il n’y a qu’une illusion de la guerre pour ceux qui se sentent en danger, comme lorsque nous voyions des ombres angoissantes dans notre chambre lorsque nous étions enfant. Rappelez-vous, une fois la lumière allumée, nos angoisses disparaissaient car nous comprenions que nous n’avions en fait jamais été en danger.
Comme toujours, le danger ne vient pas de l’extérieur mais bien de l’intérieur de nous, de ces paradoxes que nous avons en nous. C’est eux que nous devons transmuter mais non combattre.

Si je tombe malade, c’est que mon corps a résonné avec l’information vibratoire de ce virus qui a lui-même quelque chose à m’apprendre sur moi.
Les poumons sont le siège de la tristesse, la fièvre traduit une colère refoulée, la détresse respiratoire est le signe d’un sentiment d’étouffement intérieur (je ne m’en sors pas entre mon travail, mes enfants, les tâches ménagères, mes responsabilités personnelles et professionnelles…)…
Ces symptômes sont uniquement là pour nous apprendre à comprendre nos émotions refoulées, ce qui n’est pas en harmonie en nous, ces fameux paradoxes.

Si nous voulons une vie sereine, nous devons oser aller regarder ces paradoxes et les traiter les uns après les autres.
Faisons ça et nous n’aurons plus peur de sortir de chez nous, de rencontrer les gens, de les serrer dans nos bras.
Ne trouvez-vous pas bizarre que le mot d’ordre aujourd’hui soit celui-ci : si vous aimez vos proches et que vous voulez sauver des vies (la corde sensible du sauveur marche toujours!), ne les embrassez pas, ne les prenez surtout pas dans vos bras alors que nous savons à quel point, faire des câlins en peau à peau à des bébés prématurés peut les sauver de la mort car le fait de se sentir aimés les rend plus fort ?
Si ça, ça n’est pas un paradoxe… !

Autre paradoxe : penser que nous sommes mieux chez nous, à l’abri de la nature, loin des forêts et des plages, confinés devant des écrans nous inondant d’ondes en tout genre (à manger des tonnes de pâtes pour certains parce que c’est tellement meilleur pour la santé que des légumes du petit producteur d’à-côté !).
Quel voile de l’illusion peut nous laisser penser que nos enfants sont mieux enfermés qu’en train de jouer avec d’autres enfants ? que des personnes âgées sont plus en sécurité seules chez elles ou dans des structures, à mourir à petit feu isolées de ceux qu’elles aiment et qui leur rendaient visite régulièrement jusqu’à mardi ?

Je ne sais pas jusqu’où les paradoxes peuvent nous amener mais j’espère que cette période nous aidera tous à continuer à aller regarder ces ombres angoissantes en nous pour aller leur distribuer de l’amour, de la lumière et les rassurer en leur montrant que ces peurs ne sont qu’une illusion.

Commençons ou continuons à regarder ce que nous pouvons transformer en nous, dans notre vie, pour nous autoriser à vivre exactement la vie dont nous rêvons et qui est en fait à notre portée.

Tout est une question d’émotions et de paradoxes dus à la peur du changement.

N’ayons plus peur, VIVONS !

Je nous souhaite à tous une période riche en enseignements, belles découvertes de nous-mêmes et atténuation de nos paradoxes pour ne vivre que dans cette si belle unicité qui n’attend que nous !

Très belle et douce journée ou soirée 😉

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur les maladies et ce qu’elles nous apprennent sur nous au niveau émotionnel, je vous invite à aller lire Le grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel.

 

 

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4 Commentaires

  1. Catherine

    Hello Gwenola, merci pour ton article. Je n’ai pas bien compris qui sont les ombres angoissantes à qui ont doit donner de l’amour,… Je pensais que c’etait les peurs justement. Peut-être s’agit il de l’objet de la peur : peur de manquer, de perdre qqc, etc. Pourrais-tu préciser peut-être. Je t’annonce que je travaille dur justement pour rester ancrer et en confiance malgré l’angoisse ambiante du Grand Est 😉 . Bises à toi.

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    • Gwenola Soler

      Coucou Catherine,

      Oui, ce sont les peurs (du manque, de la mort, de la maladie, de perdre des proches…), les illusions de danger, le fait que le cerveau se crée des images de choses angoissantes qui n’existent pas en réalité.

      Je comprends à quel point tu es mise à l’épreuve et je te souhaite plein de courage et de force <3

      Je t'embrasse et t'envoie mes pensées de joie, de légèreté et de lumière

      Réponse
  2. Catherine

    Merci Gwenola pour la précision, les exemples bien choisis 😉 les encouragements et les belles pensées. Je suis le flow de ce qui se présente et je tiens le cap 😊. À bientôt. Catherine

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