Bonjour à tous,
Aujourd’hui je ressens l’envie de vous partager le fruit de mes recherches de ces derniers mois quant à la façon de faire entrer la douceur dans sa vie.
La douceur, c’est quoi ?
Pendant longtemps, j’ai cru que la douceur était l’absence de violence.
J’avais vécu tellement de violence(s) dans ma vie que je ressentais son absence comme une douceur de vivre.
Au fur et à mesure de ces années et de mon travail sur moi, j’ai été capable d’éliminer les violences physiques, verbales, sexuelles et émotionnelles de ma vie. Je les ai eu toutes subies, puis j’ai vu des gens tenter de me les faire subir encore et souvent (j’observais le phénomène avec plus ou moins de tristesse) et aujourd’hui, cela n’existe plus dans mon paradigme (le monde de réalité terrestre que je me suis créé).
Ayant fait disparaître la violence de mon univers, je me suis rendue compte que je n’avais pas terminé mon processus d’intégration de la douceur.
Et c’est là que j’ai compris que la douceur n’était pas l’absence de violence mais bien une vibration à part entière, un espace de confiance, de plénitude, de sérénité que je voulais et veux toujours cultiver à chaque instant.
Comment cultiver la douceur ?
Par les pensées :
Je me respecte et respecte mon prochain tel que je suis et tel qu’il est, sans jugement, avec bienveillance. Je vois ses forces et ses capacités en devenir.
J’accepte le timing divin et arrête de vouloir contrôler tout ce qui se passe ou ne se passe pas dans ma vie.
Par les actes :
Je porte attention à :
- manger des aliments agréables au goût et bon pour ma santé
- rencontrer et côtoyer les personnes qui m’aiment vraiment, profondément, qui me valorisent
- aller dans des endroits que je trouve beaux, dans lesquels je me sens bien
Par les paroles :
Je bannis de mon vocabulaire tout ce qui fait référence à la violence, au combat.
Lorsque j’ai décidé de cultiver la douceur, j’ai été presque choquée de prendre conscience des expressions que nous pouvons employer sans même nous rendre compte de leur portée.
Par exemple, « attaquer la journée », « attaquer le repas »… c’est incroyablement violent quand on y pense ! La journée n’est pas encore commencée que nous la voyons déjà comme un ennemi à terrasser. Par là-même, nous ne lui laissons aucune chance de nous apporter son lot de belles surprises et de cadeaux magnifiques.
Autre exemple, je dois me battre contre le système, contre mes addictions… (je vous renvoie à l’article de blog que j’ai écrit sur ce thème)
Et pourquoi ne pas plutôt travailler avec soi-même et pour soi-même ?
Autre mot que j’ai supprimé de mon vocabulaire : « trop ».
Ce mot est utilisé à toutes les sauces : « trop bon », « trop beau », « trop bien »…
Comment attirer à soi l’Abondance et la douceur si nous envoyons en même temps une information contradictoire à l’Univers ? Je ne peux pas demander dans le même temps à avoir de la douceur dans ma vie si, quand je touche un plaid tout doux, je dis : « c’est trop doux ! ». Non, le plaid n’est pas trop doux, il est doux ou très doux ou incroyablement doux mais pas « trop » !
J’essaie de ne pas dire de paroles jugeantes envers moi-même et les autres.
Vous pourrez remarquer à quel point côtoyer une personne négative peut mettre en état de stress intense en fin de journée. Alors pourquoi vouloir s’imposer cela ?
J’évite les grossièretés.
Qu’est-ce que cela change concrètement de s’apporter de la douceur ?
La vie semble plus agréable, plus sereine.
Je me sens plus en équilibre avec moi-même et les autres, moins touchée par mes blessures personnelles (cf les 5 blessures de l’âme de Lise Bourbeau). J’arrive à prendre plus de recul face aux situations et surtout à dépasser les moments souffrants de façon bien plus rapide.
La douceur n’était pas ma force pour reprendre les paroles de l’une de mes clientes et j’ai appris par la force justement à lâcher mon besoin de contrôle, à accepter que la Vie avait d’autres projets pour moi, des choses plus belles et plus grandes que ce que je pouvais imaginer.
[Cet article continuera à évoluer en fonction de mes expériences et expérimentations. Vous pouvez aussi partager vos trucs et astuces pour mettre en commun et en commentaire la façon dont vous cultivez la douceur 🙂 ]
Coucou,
merci pour ton post, un jour tu m’as dit tu te donnes de la douceur rêche, je me demandais comment m’apporter une autre douceur et tu réponds à ma question.
C’est un travail de chaque instant, surveiller son langage et son attitude … je travaille … pour l’alimentation j’ai fait quelques progrès même si je craque encore sur le chocolat, l’alimentation que j’ingère mais aussi la façon de la consommer.
Merci Gwénola, bisous